Função pública : le mammouth portugais au cœur des législatives


UMA la veille des législatives générales qui ont lieu ce dimanche au Portugal, à l’issue desquelles le socialiste Antonio Costa n’est pas sure de rempiler, un sujet plane dans l’atmosphère, sans qu’il soit forcément exprimé le considerable de la fonction público. Et plus généralement du nombre exorbitant de Portugais qui vivent, directement ou non, de l’État et de ses subsides. Sur les 10 milhões de habitantes, em compte 750 000 fonctionnaires. João Cotrim de Figueiredo, líder d’Initiativa Liberal – une education d’inspiration libérale, comme son nom l’indique –, a fait son propre calcul. Si on ajoute à ce fonctionnariat obèse le 1,5 milhões de retraités, d’autres catégories sociales vivant de subsides, ainsi que les familles qui en vivent, on obtient un total de 4 a 5 milhões de Portugais dépendant, de lo près , de l’État. « C’est une ratio folle », um assené João Cotrim Figueiredo. À l’en croire, ils constituinte l’essentiel de l’électorat de gauche et explicant en bonne partie la persistance du parti comunistae, compagnon de route d’Antonio Costa depuis 2015 et qui, en refusant de voter le budget annuel, a forcé la tenue de ce scrutin anticipé.

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À droite toujours, le leader de l’opposition et chef du PSD, l’outsider Rui Rio, denonce aussi ce “travers” portugueses. Com a virulência de André Ventura, o chef de arquivo de «Chega», uma formação de ultradroite jusqu’ici discreta, mais qui, selon les sondages, pourrait devenir le troisième parti le plus voté. D’où le fait que, dans ce pays qui souffre d’émigration et de fuite des cerveaux (100 000 départs par an en moyenne depuis 2011) et qui ne parvient pas à fixer une migration peu qualifiée (qui, en général, temps d) ‘obtenir la nationalité avant de rejoindre d’autres pays de l’UE), c’est cette “fonction publique éléphantesque” qui est devenue son principal cheval de bataille. « La droite ultra a des recettes et des leviers différents en fonction des pays, souligne l’analyste João Miguel Tavares. Ici, c’est cette inertie du fonctionnariat et aussi celle liée à l’assisistanat. »

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Fuite des cerveaux

Les contempteurs d’un État trop lourd défendent l’idée que, par ricochet, ce dernier est responsable de la faiblesse de l’initiative privée, de la culture d’entreprise, de la capacité d’innover. Et ce, alors que les études montrent que les jeunes Portugueses sont de plus en plus qualifiés et pourraient, d’ici 10 ans, rejoindre la moyenne européenne en ce domaine. Resultado : une fuite des cerveaux importante, car l’economie, très dépendante des services (particulièrement du tourisme), ne peut les absorber. Ou alors les rétribue mal. Um consultor, um arquiteto ou um banco gagne, au bas mot, trois à quatre fois moins au Portugal qu’en Suisse, au Royaume-Uni, en France, pour citer les destinations les plus prisées. À gauche, une petite formação s’en inquiète, livre. « Je pense, oui, que nous avons un problème avec notre fonction publique, defende o líder Rui Tavares. Je ne suis pas partisan de la sabrer maciçoment, mais le crois qu’il faut favoriser les départs en préretraite, embaucher des jeunes et la moderniser. »


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